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Golf -Open de Catalogne (F) : Victoire de Nocera

La Française Gwladys Nocera a remporté dimanche l'Open de Catalogne, disputé à Giron.

Cyclisme - Brixia Tour : Rebellin lauréat

L'Italien Davide Rebellin (Gerolsteiner) s'est adjugé dimanche la 6e édition du Brixia Tour, disputée du 20 au 23 juillet dans la Province italienne de Brescia. La 4e et dernière étape Bresciano-Palazzolo sull'Oglio (177 km) est revenue au sprint à son compatriote Paride Grillo (Panaria).



Classement de la 4e et dernière étape :

1. Paride Grillo (ITA/Panaria) les 177 km en 4h01'53"
2. Simone Cadamuro (ITA) m.t.
3. Crescenzio D'amore (ITA) m.t.
4. Enrico Gasparotto (ITA) m.t.
5. Marco Zanotti (ITA) m.t.

Classement général :

1. Davide Rebellin (ITA/Gerolsteiner) 16h07'20"
2. Marco Marzano (ITA) à 20"
3. Ruslan Pidgorny (UKR) 53"
4. Emanuele Sella (ITA) 1'08"
5. Giovanni Visconti (ITA) 1'31"

Cyclisme - TDF : Landis, roi de France


Floyd Landis remporte le Tour de France 2006, le plus passionnant depuis bien longtemps et sûrement celui du renouveau. Ullrich, Basso, Sevilla et Mancebo avaient été contraints au forfait quelques heures avant le départ. Le coureur de la Phonak succède à Lance Armstrong, son compatriote septuple vainqueur. Le long règne américain sur le Tour se poursuit. Hushovd gagne sur les Champs.


Souvenirs d'enfance

C'était il y a près de 31 ans jour pour jour. Le 20 juillet 1975 exactement, le Tour de France arrivait, "finissait" pour la première fois sur les Champs-Elysées. Un événement. J'avais, certes, déjà connu les joies de l'ultime tour d'honneur à La Cipale aux côtés de mon père pour voir Eddy Merckx "le Cannibale" triompher une fois encore. Mais, pour cette innovation qui allait devenir une institution, je ne voulais, ne pouvais manquer "les Champs". Du haut de mes quatorze ans, voir "en vrai" ceux (les coureurs), celui (Bernard Thévenet) qui m'avaient fait rêver tout au long du mois de juillet, n'aurait pas de prix. L'autorisation obtenue, il fallait vite régler l'intendance. Une formalité. Je remplissais mon sac à dos avec dans l'ordre, L'Equipe du samedi de couleur rose (il n'y avait pas d'édition le dimanche), un sandwich, préparé "avec amour" par ma mère, une gourde d'eau froide qui n'allait pas tarder à devenir très. chaude, et une bouteille (la canette n'existait pas !) d'une boisson gazeuse américaine répondant à "ma soif d'aujourd'hui". Deux tickets de métro (la Carte Orange avait 20 jours !) car il fallait prévoir le retour, et "l'expédition" pouvait commencer. Dès la fin de matinée, agglutiné à une barrière, j'avais assisté au défilé des équipes, à un train de sénateurs, idéal pour se "faire des souvenirs". Je n'avais d'yeux que pour le maillot blanc à damier noir des "Peugeot" du futur vainqueur Bernard Thévenet dit "Nanar". La France avait « craqué » pour lui, moi aussi. Ses coéquipiers de l'époque se nommaient, entre autres, Régis Ovion, Raymond Delisle, Bernard Bourreau, Jacques Esclassan et Jean-Pierre Danguillaume. Et il fallait toute l'innocence de mes quatorze ans pour croire, pour espérer que "mon idole" triompherait lors de cette ultime étape prétexte à cette "première mondiale". Le final était une affaire de sprinters. Walter Godefroot devançait Mintkiewicz et Karsten. Un détail pour statisticien... Je participais, tout en douceur, à "l'envahissement des Champs" pour m'approcher au plus près de "lui". L'ambiance était bon enfant, les badges et les services de sécurité n'existaient pas. C'était un autre temps. C'était hier. Je n'ai rien oublié.


Hushovd, trop puissant !

En voyant Floyd Landis enfiler son cinquième et dernier Maillot Jaune sur le Tour de France 2006, nous reviennent les images du coureur de la Phonax dans la montée de La Toussuire. Que de chemin parcouru depuis et pourtant quelques heures seulement sur la selle séparent ces deux moments forts de l'édition 2006. Entre temps, il y avait eu Morzine et Montceau-les-Mines. L'Américain pouvait savourer sa victoire au cours de la ballade "en petite couronne" de la dernière étape. Cette dernière n'avait d'intérêt que pour son final sur la "plus belle avenue du monde". George Hincapie (Discovery) lançait le sprint de trop loin, mais la cassure était là. Et Thor Hushovd (Crédit Agricole) s'imposait facilement devant le maillot vert 2006, Robbie McEwen (Davitamon) et Stuart O'Grady (CSC). Mickael Rasmussen (Rabobank) conserve son maillot à pois. Damiano Cunego (Lampre) est le "meilleur jeune". Cyril Dessel (AG2R) termine 7e et premier Français. Le Tour de France 2006 est terminé. Vive 2007 !


classement général :

1 F.LANDIS (PHO) 89h39'30''

2 O.PEREIRO SIO (CEI) à 57''

3 A.KLODEN (TMO) à 01'29''

4 C.SASTRE (CSC) à 03'13''

5 C.EVANS (DVL) à 05'08''

6 D.MENCHOV (RAB) à 07'06''

7 C.DESSEL (A2R) à 08'41''

8 C.MOREAU (A2R) à 09'37''

9 H.ZUBELDIA (EUS) à 12'05''

10 M.ROGERS (TMO) à 15'07''

Tennis - ATP - Stuttgart : Ferrer s'impose

L'Espagnol David Ferrer (N°3) a remporté dimanche le tournoi de Stuttgart en battant en finale l'Argentin Jose Acasuso (N°5), 6-4, 3-6, 6-7 [3], 7-5, 6-4

Cyclisme - TDF : Les réactions

Floyd Landis (USA/Phonak), vainqueur final: «C'était très sympa d'entendre l'hymne américain joué en mon honneur. J'ai beaucoup entendu dire que mon retour avait été exceptionnel, mais je laisse les autres juger. Je suis fier de la façon dont mes équipiers ont couru, et aussi satisfait de mon travail. C'était certainement plus intéressant à la télévision que pour nous, car c'était très stressant par moments. J'ai rêvé plusieurs fois de gagner cette course et j'ai été assez chanceux pour y participer plusieurs fois avec Lance (Armstrong), ce qui m'a apporté une expérience précieuse. Par-dessus tout, j'ai appris à me battre pour atteindre l'objectif dans le Tour. Il ne faut pas renoncer.»



Thor Hushovd (NOR/Crédit Agricole), vainqueur de l'étape: «Sur le Tour de France, c'est toujours très fort de gagner une étape. Mais, sur les Champs-Elysées, c'est le top pour un sprinteur. Je rêvais depuis longtemps de gagner cette étape. J'ai souffert beaucoup dans les Pyrénées et dans les Alpes. J'ai tenu en pensant à cette dernière étape. Sébastien Hinault a bouché un trou au dernier kilomètre, j'étais dans la roue de Julian Dean qui m'a placé parfaitement au dernier virage. Il pouvait continuer mais McEwen a viré juste devant moi et je l'ai suivi. Aujourd'hui, j'étais plus fort que lui. Gagner ici, c'est extraordinaire. Je suis très satisfait de mon Tour. J'ai gagné le prologue, c'était la première fois, l'étape des Champs-Elysées, c'était aussi la première fois. Je suis un coureur de courses par étapes, je me sens de plus en plus fort au fil des jours, je sprinte en puissance. Le maillot vert ? je l'ai ramené l'an dernier. McEwen a gagné trois étapes cette année, c'est très bien pour lui.»

Robbie McEwen (AUS/Davitamon), maillot vert et deuxième de l'étape: «J'ai perdu un peu de vitesse dans le dernier virage et je n'avais plus assez de puissance pour contrôler Hushovd. Il était trop fort. Mais je suis content avec mes trois victoires d'étapes et ce troisième maillot vert. Si on me l'avait dit avant le départ, j'aurais signé tout de suite. Chaque année, je réussis à garder un niveau constant et même à m'améliorer un peu. Cette année, j'étais encore plus rapide. C'est l'un des Tours les plus durs que j'ai couru. Pas seulement à cause de la chaleur mais aussi par la façon dont il a été conduit. Il n'y avait pas de contrôle sur la course comme à l'époque d'Armstrong.»

Michael Rasmussen (DAN/Rabobank), meilleur grimpeur: «J'éprouve le même sentiment que l'année dernière. Pour un grimpeur, c'est un accomplissement de se retrouver sur le podium avec ce maillot. J'étais le favori, mais j'ai dû atteindre le milieu de la troisième semaine pour le conquérir. C'est une chose de se fixer cet objectif en novembre. Il faut en faire une réalité en juillet. Je me souviendrai longtemps de mon étape de La Toussuire.»

Damiano Cunego (ITA/Lampre), meilleur jeune: «Je garde deux journées en mémoire, l'étape de l'Alpe d'Huez (2e) et le contre-la-montre. Je reviendrai sur le Tour pour le gagner. Il faut aussi que je me concentre sur le Giro.»

LES LARMES DU TIGRE

Tiger Woods a écrit une nouvelle page de sa légende. Non seulement il a brillamment défendu son titre et remporté le onzième Majeur de sa carrière, mais, en s'effondrant en larmes dans les bras de son caddy après le putt victorieux, il a démontré qu'au-delà de son talent, il était avant tout un homme comme les autres, sensible, et terriblement triste d'avoir perdu son père il y a quelques mois.


Le patron est de retour

Tiger Woods l'avait annoncé avant même le début de ce 135e Open Britannique : «Je veux gagner en battant mon record en Grand Chelem». Finalement, l'Américain aura échoué de peu, s'imposant dimanche avec un score de -18 sur l'ensemble des quatre tours, contre -19 lors de sa victoire à Saint Andrews en 2000. Mais ce détail reste anecdotique, tant la domination du n°1 mondial s'est avérée éclatante et sans aucune contestation possible. Dès le premier jour, il a terminé à la deuxième place (67), un coup en embuscade derrière le surprenant leader, Graeme McDowell. Puis, vendredi, il a frappé un grand coup, au propre comme au figuré. En réussissant un eagle au 14e trou (un par 4) grâce à un coup de 180 m en aveugle qui a terminé sa course dans le trou, Woods prouvait que le patron était de retour, un mois après avoir été incapable de franchir le cut à l'US Open.

Samedi, il s'est contenté de maintenir ses adversaires à distance raisonnable, histoire de les laisser espérer, peut-être... Et, lors du dernier tour, disputé comme tous les autres dans des conditions climatiques idéales et sur un parcours brûlé par le soleil, Tiger Woods a parachevé son chef d'oeuvre avec panache et brio. Il est parti tranquillement, enchaînant les pars sur une partie du parcours qu'il n'apprécie guère, avant d'asséner un coup de poignard en réalisant un eagle au 5. Encore trois birdies, quelques pars (pas un seul bogey) et le Tigre pouvait exulter : il avait remporté le onzième tournoi du Grand Chelem de sa carrière, égalant le record de Walter Hagen, réussi en 1929 (seul Jack Nicklaus, avec 18 titres, le précède désormais). Et, submergé par l'émotion, certainement assailli par le souvenir de son père, qui avait assisté à ses dix précédents succès, Woods est tombé en larmes dans les bras de son caddy, Steve Williams, puis de sa femme et de sa belle-famille. Instant de pure émotion pour le sportif le plus connu au monde, le mieux payé aussi, celui dont tous les gestes, toutes les réactions sont épiées par des millions de personnes.


Garcia s'écroule

Pourtant, au départ de ce dernier tour, la partie était encore loin d'être gagnée pour Woods, qui ne comptait qu'un coup d'avance sur trois joueurs : Sergio Garcia, Ernie Els et Chris DiMarco. L'Espagnol, placé dans la même partie que le leader, semblait le mieux armé pour l'inquiéter, après avoir réalisé un superbe 65 la veille. Mais, très vite, on comprit que le danger ne viendrait pas de lui. En désamour avec son putt, Garcia a subi le parcours, résistant tant bien que mal avant de finir par s'écrouler totalement et rendre une carte de 73, soit un au-dessus du par. Trop tendre encore pour ces joutes directes, il termine à la cinquième place, en compagnie du surprenant Japonais Hideto Tanihara. Si Ernie Els, le grand Sud-Africain, paraissait lui aussi en mesure de contrarier les rêves de victoire du Tigre, il n'a pu tenir la cadence imposée par le n°1 mondial et termine sur la troisième marche du podium, après avoir rendu une carte de 71.

En fin de compte, le seul qui fit peut-être tressaillir Woods dimanche a été son compatriote Chris DiMarco. Lui aussi en deuil après le décès de sa mère début juillet, il a réalisé un dernier tour magnifique, réussissant quatre birdies au retour qui ont maintenu une certaine pression sur Woods. DiMarco, qui termine finalement à deux coups après un 68, fait son retour au premier plan après avoir été battu deux fois lors d'un play-off de Majeur, à l'USPGA 2004 par Vijay singh, et au Masters 2005 par Woods.

Tiger Woods a donc rappelé en quelques jours qu'il était bel et bien le meilleur joueur au monde actuellement, et que lorsqu'il joue avec autant de justesse et de talent, nul adversaire n'est en mesure de lui disputer sa couronne, ni Mickelson (qui termine 22e à 13 coups), ni Singh (qui n'a pas passé le cut), ni aucun autre. L'Américain aura à nouveau l'occasion de faire une piqûre de rappel du 14 au 20 août lors de l'USPGA, quatrième et dernière levée du Grand Chelem de la saison.


LE CLASSEMENT (PAR 72)

1. Tiger Woods (USA) 270 (67+65+71+67)
2. Chris DiMarco (USA) 272 (70+65+69+68)
3. Ernie Els (AFS) 275 (68+65+71+71)
4. Jim Furyk (USA) 276 (68+71+66+71)
5. Hideto Tanihara (JAP) 277 (72+68+66+71)
6. Sergio Garcia (ESP) 277 (68+71+65+73)
7. Angel Cabrera (ARG) 278 (71+68+66+73)
8. Carl Pettersson (SUE) 279 (68+72+70+69)
9. Andres Romero (ARG) 279 (70+70+68+71)
10. Adam Scott (AUS) 279 (68+69+70+72)

Cyclisme - TDF : Test positif pour Landis

Après sa victoire à Morzine lors de la 17e étape, Floyd Landis a subi un test antidopage révélant un taux inhabituellement élevé de testostérone.

Cyclisme - TDF -Landis : La déception de Pereiro

L'Espagnol Oscar Pereiro, qui a fini 2e du dernier tour de France derrière Floyd Landis, n'a pas caché sa déception jeudi avec le «nouveau coup» porté au cyclisme, après l'annonce d'un premier contrôle antidopage positif du coureur américain.

Le coureur de l'équipe Caisse d'épargne-Iles Baléares a ajouté, dans de premières déclarations recueillies par les médias espagnols, qu'il préfèrerait «garder la deuxième place» et que le premier contrôle positif effectué ne soit pas confirmé.

Si Pereiro était finalement déclaré vainqueur du Tour 2006, il deviendrait le 5e Espagnol à remporter la Grande boucle, après Federico Bahamontes, Luis Ocana, Pedro Delgado et Miguel Indurain.

La France est sacrée championne d'Europe juniors après sa victoire (77-72) face à la Lituanie, jeudi à Amaliada, en Grèce.

Après les titres de 1992, avec Laurent Sciarra, et 2000 avec la génération dorée Parker, Diaw et autre Pietrus, le basket français a décroché son troisième titre continental juniors.

Les jeunes basketteurs français ont démarré sur la pointe des pieds (9-13, 7e) puis ont réagi avec deux contres du Manceau Nicolas Batum, élu meilleur joueur du tournoi, et un dunk spectaculaire de l'intérieur Alexis Ajinca (20-17, 10e) qui défendra les couleurs de Pau-Orthez la saison prochaine.

Les Français, dont la présence a été manifeste dans la raquette, ont éprouvé des difficultés à contenir l'intenable meneur balte, Zygimantas Janavicius qui a permis à sa formation de rester dans le coup avant la pause (45-41). Après le repos, le Roannais a appuyé sur l'accélérateur pour claquer cinq paniers de suite qui ont permis aux Tricolores de croire un peu plus au sacre (64-49, 27e).

Jamais battus, les Lituaniens se sont accrochés (72-68, 38e) et la fin du match a été crispante. L'équipe de France a finalement décroché la récompense suprême sur un panier à trois points du meneur Antoine Diot et un rebond offensif du pivot Ludovic Vaty. Une consécration qui fait suite à celle des cadets en 2004.

Cyclisme - Tour - Dopage : Landis dément

Lors d'un bref entretien téléphonique avec le magazine américain Sports Illustrated, l'Américain Floyd Landis, contrôlé positif à la testostérone au soir de sa victoire dans la 17e étape du Tour à Morzine qu'il avait gagnée après un raid solitaire de 130 kilomètres en montagne, a apporté un vif démenti.


Parmi les raisons pouvant expliquer ce contrôle, Landis évoque un taux de testostérone qui pourrait être naturellement élevé. Le coureur de l'équipe Phonak parle aussi de problème de thyroïde. «Cela fait environ un an que j'ai des problèmes de thyroïde et j'ai dû prendre des petites quantités d'hormone de thyroïde. Ce sont des doses orales quotidiennes», affirme Landis, qui avoue «qu'il n'en voudra à personne de ne pas (le) croire. »

«Non, voyons !», a principalement répondu Landis au journaliste Austin Murphy, qui lui a posé la question de savoir s'il avait vraiment «fait cela» (se doper). Lors de cet entretien, le coureur de la Phonak a nié plusieurs fois, ajoutant qu'il ne se faisait «aucune illusion» sur le résultat de la contre-expertise qu'il va demander avec l'échantillon B. «Je suis réaliste», a lancé Landis à son interlocuteur.

Lors d'une conférence de presse vendredi à Madrid, Floyd Landis s'est expliqué sur son contrôle positif à la testostérone lors de la 17e étape du Tour de France.



«J'entends prouver que mon niveau de testostérone est naturel et produit par mon propre corps», a déclaré le vainqueur de la Grande Boucle. «En attendant, je demande à n'être jugé et encore moins condamné par quiconque.» Casquette à l'envers sur la tête, Landis a affirmé que sa victoire dans le Tour de France est dûe à des années de travail. José Maria Buxeda, l'avocat du coureur présent à ses côtés, a précisé qu'il s'attendait à ce que la contre-expertise demandée au laboratoire de Châtenay-Malabry soit positive mais il entend «prouver que c'est une création endogène. Depuis qu'il (Landis) est jeune, il a toujours eu des taux élévés. Il ne s'agit pas d'une substance chimique, c'est une production naturelle (...) Nous ne sommes pas face à un cas de dopage».

L'Américain s'est dit prêt à se soumettre à tous les tests de l'Union Cycliste Internationale (UCI) et, même si il a été «surpris» par le résultat du contrôle (il a été contrôlé 6 fois pendant le Tour et 14 fois depuis le début de la saison), il maintient qu'il a gagné la Grande Boucle «parce qu'il était le plus fort».

Boxe - Super-Moyens : Mendy bat Vargas

Jean-Paul Mendy a remporté vendredi soir à Las Vegas son combat par K.-O. contre l'Américain Dallas Vargas, dans la catégorie super-moyens.

L'arbitre a arrêté la confrontation, prévue en 10 rounds, dès la première reprise, au bout de seulement 1'45". Avec cette victoire face à un adversaire qui a la particularité d'être malentendant, Mendy signe son 22e succès pour autant de combats.

Cette confrontation avait lieu dans le cadre d'un tournoi réunissant 8 boxeurs. Le vainqueur pourra combattre avec l'un des boxeurs classés parmi les dix meilleurs mondiaux de la catégorie.

Cyclisme - Dopage : Armstrong soutient Landis

Interrogé vendredi par la chaîne d'informations continues CNN sur le contrôle positif de son compatriote américain Floyd Landis lors du Tour de France, le septuple vainqueur de l'épreuve Lance Armstrong a tenu a marquer son soutien à son ancien coéquipier dans l'équipe US Postal.



«Evidemment, j'ai été très surpris. J'étais sur le Tour, j'ai regardé Floyd... J'ai trouvé que c'était différent (la performance de Landis) de tout ce que j'avais vu en cyclisme, et je dis cela dans le bon sens», a-t-il déclaré par téléphone dans l'émission «Larry King Live». Le jeune retraité du vélo est d'autant plus compréhensif qu'il est lui-même soupçonné de dopage, et regrette que son sport soit systématiquement pointé du doigt: «Même si je crois encore en Floyd et que je crois qu'il est innocent, ce n'est pas bon pour le cyclisme».

«Si nous avions eu le moindre soupçon sur le fait qu'il puisse être un tricheur, nous nous serions séparés de lui bien avant. Quand il est parti, c'était pour répondre à une meilleure offre» explique Armstrong, en référence au départ de Landis de l'US Postal.

Le parallèlle entre les soupçons de dopage qui pèsent sur Armstrong et le contrôle positif de Landis est facile à faire. Les deux hommes ont tout deux remporté la plus prestigieuse des compétitions cyclistes, et se sont faits contrôler par le même laboratoire d'analyse, celui de Châtenay-Malabry. «Je suis quelque peu sceptique sur ce laboratoire en particulier» a rappelé Armstrong, qui évoque autant son propre cas que celui de Landis.

De son côté, le coureur de la Phonak a lui aussi comparé sa situation à celle de son ancien leader, après la conférence de presse organisée à Madrid. «Je voyais ce qu'il endurait (avec les soupçons). Mais je ne saisissais pas parce que je ne l'avais pas vécu. Maintenant je peux comprendre», a conclu Landis.

Rouen: Hamilton débarque

Venu en provenance du Kotwica Kolobrzeg, Blake Hamilton, 23 ans, s'est engagé en faveur du SPO Rouen (Pro B). L'intérieur américain tournait à plus de 15 points de moyenne en Pologne.